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Alsker, älsker inte

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ÄLSKER, ÄLSKER INTE
(Aimer, ne pas aimer) Année: 1995 Réalisateur : Mikael RUTTKAY HYLIN Acteurs principaux : Musique : Stefan NILSSON Aéronefs : Notre avis: Il peut paraître étonnant que l’armée de l’air suédoise, la Flygvapnet, participe activement au tournage de petits mélodrames, plutôt anodins. En 2004, il y eut «Hotet», tourné avec le nouveau chasseur multirôle national, le Gripen, et près de dix ans auparavant, il y avait ce film, tourné avec le Viggen (remplacé par le Gripen). Mais ici, contrairement à « Hotet », le principal personnage est un pilote de chasse.
Le tournage bénéficia de la collaboration de l’escadron F7 de la province de Skaraborg, basé à Såtenäs (prononcer : Sauteness) dans le comté de Västra Götaland. Les scènes aériennes furent filmées à partir de caméras montées sur un J37/SK37 Viggen et un Saab 105/SK60, mais aussi avec le système Astrovision du Learjet de Clay Lacy (cité dans le générique de fin), le grand spécialiste des tournages avec avions, qui coordonna également les séquences aériennes. Les avions du film : L’avion du film est le Saab AJ37 Viggen. On en voit deux décoller de la base de Lidköping-Såtenäs. Les avions portent le numéro «7» de cette unité, sur le nez. Les pilotes ont, sur l’épaule droite de leur combinaison, l’insigne de la 2 Divisionen Gustav bla (une tête de lion dans un G, avec en dessous, la devise «Primus Inter Pares»). Ces avions ont un camouflage quatre tons typique, avec le dessous gris clair ; on observe les codes suivants, au sol : 52, 78, 28, 72…, en vol : 64, 68 (celui de Patrik). Quand les avions roulent, pour rejoindre la piste, on constate que l’éolienne de secours est sortie (pourquoi ?). Les avions ne sont pas armés et n’emportent qu’un grand réservoir largable, sous le fuselage. Lors des manœuvres, les deux AJ37 de la F7 s’opposent à deux autres Viggen de la Flyflottilj F16 de la province d’Uppland (codes 10 et 26, mais plus tard, on en voit un autre avec le code 34), armés chacun de deux missiles AIM-9J/RB 24. Ces avions sont tout gris et portent de larges numéros rouge fluo sur les ailes et la dérive, où figure également un triangle rouge, des marques voyantes utilisées lors des manœuvres. On remarque une extension blanche, au sommet de la dérive, qui est une antenne sabre VHF, ainsi qu’une autre antenne VHF/UHF située au pied de la dérive, au dessus du carénage de l’inverseur de poussée. Ce sont des JA37 Jaktviggen, optimisés pour l’interception, des Viggen de seconde génération, avec un réacteur plus puissant, une électronique embarquée plus complète, et un armement plus important (dont un canon de 30 mm, dans un pack ventral). On ne voit pas comment le choc d’un oiseau peut provoquer une fuite de carburant, d’autant que l’impact se situe juste devant le pare-brise, au niveau d’un compartiment électronique (on voit même des plumes dans le cockpit, alors que la verrière est intacte…). Suite à cet impact, on peut entrevoir certains instruments du tableau de bord : l’écran radar central, l’horizon artificiel (qui est sur « off »…) et des voyants d’alarme qui, eux, sont situés sur les deux consoles latérales du cockpit. On constate que la police de Lidköping est habituée à collaborer avec la Flygvapnet pour arrêter le trafic sur la route où doit se poser Patrik. Son avion atterrit sur une portion de la route 44, à Tun, à environ 13 km à l’ESE de Såtenäs. Il ne s’agit pas d’une route choisie au hasard. Dans les années 50, la Flygvapnet, s’inspirant du modèle allemand pendant la guerre, aménagea plusieurs terrains de dispersion sur la route 44, qui comporte de grandes lignes droites. On peut observer le long de ces portions de route, des petits parkings servant d’aires de retournement ou de ravitaillement, pour les avions qui s’y posent. C’est notamment pour cette raison que le Viggen avait été pourvu d’un inverseur de poussée, se déclenchant automatiquement quand le train avant touchait le sol, mais aussi d’un HUD (Head Up Display) permettant de choisir très précisément le point d’impact et d’un train d’atterrissage pouvant supporter de grandes vitesses verticales, dispositifs qui favorisaient les atterrissages courts. Tout cela est bien démontré dans le film. Le tronçon de route où atterrit le Viggen n° 68, n’a pas plus de 1000 m de long, et sa largeur n’est guère plus grande que l’envergure (10,6 m) de l’appareil. On voit cette route, en approche, filmée à partir du Learjet de Clay Lacy (le train vu à l’écran, avec une seule roue, est celui d’un Learjet et non le diabolo d’un Viggen..). Peu après le début du film et lors de l’accident de Patrik, apparait un Eurocopter Super Puma (HKP 10) du service de secours (Flygräddning) de la Flygvapnet. Il porte le code 92 (serial 10402 / 92, c/n 2247) et l’insigne du SAR (un oiseau mouche noir, avec une bouée et la mention : Air Rescue Swedish Air Force). Livré en 1988, il était, en 1994, affecté à la Flyflottilj F17 de Ronneby, et apparemment, en 1995, à la F7 de Såtenäs. En 1998, il sera transféré à la Försvarsmakten (Forces armées ). On le voit aussi dans un hangar, à côté d’un Saab 105/SK60, un jet biplace d’entraînement, dont on ne voit, malheureusement, que l’aile droite (avec deux cloisons d’aile et portant une bande rouge fluo).
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Catégorie : Fiches de film - Films
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